Personnellement, je suis un amoureux des textes. Et, je suis tombé en extase devant celui-ci (explosion). Je me permets de laisser mon interprétation, qui, de toutes évidences, ne concerne que moi. Mais, j'aimerais partager mon point de vue avec d'autres lecteurs. Peut être qu'un jour les textes de Ti jack seront étudiés par les lycéens au Bac de français. Ti Jack exprime dans cette chanson le thème de la vie, du quotidien, de la liberté et du dépassement de soi grâce à un élan de tendresse indispensable. Il règne dans ce texte une grande spiritualité face à l'échéance fatale en prenant en compte nos actes de la vie quotidienne.

"Comme l'âme qui sommeille" est une métaphore du coma, de l'endormissement (spirituel, affectif, entrepreneurial) de l'être humain dans son quotidien. L'homme vit sa routine, une vie facile en suivant "l'ombre du temps". La vie s'écoule inéxorablement. Les cycles de la vie se succèdent sans fin. L'être humain est-il un automate ? Non, "quand le coeur se réveille", ce sont les yeux qui s'ouvrent. Progressivement, le corps se lève et s'active légèrement, doucement répétent les choeurs, car cela n'est pas facile. Il faut être accompagné. Le corps et l'énergie sont à présent en activité car une prise de conscience naît de l'esprit humain. Cette source d'énergie jaillit du fond de l'espace. Une dynamique s'est créée. L'espoir vital provient d'un élan estival.

Notre origine, dans l'espace, est en même temps notre cadre d'expériences et l'annonce de l'échéance de notre accomplissement sur terre. Au bout de l'impasse, n'exprime pas la mort brutale. Le bleu resplendit au loin, devant nous. C'est notre espoir. C'est notre vie. La couleur resplendit, elle émane le beau et le bon, des qualités humaines et des sensibilités d'amour. Ce bleu vital, au fond, nous attire et nous guide. Notre chemin, c'est le bout de l'impasse. L'auteur, Ti Jack, adopte une attitude pudique pour exprimer la mort.

Dès notre conception et donc dès l'enfance, nous rentrons dans l'impasse. Où est notre liberté si nous sommes contraints par des rails qui nous mènent vers un destin inéxorable ? Devons-nous atteindre le bout du bout sans réagir, sans ressentir nos émotions, sans découvrir notre âme ou notre tendresse ? "Comme l'aube qui s'évanouit", l'accessibilité à l'extrême est notre fin, non pas uniquement en tant que cessation de vie mais aussi en tant que but individuel. Cette perspective de la mort et de finitude du corps et de l'esprit nous permet de briller sur terre. Car, nous apprenons à nous transformer dans le bout de l'impasse. Sans la pesanteur de notre réflexion à envisager notre mort certaine, la couleur de la vie ne serait pas aussi resplendissante. Nous sortons de cette attitude de robot grâce à cette prise de conscience, cet espoir que tout cela cesse, pour vivre enfin une vie qui soit humaine et naturelle.

L'enfant sourit généralement à ses parents ou à son entourage. Là, il sourit aux couleurs du ciel. La métaphore de la nature exprime le bonheur de l'être humain dans son environnement. Cependant, suivre aveuglément le rythme de la nature n'est pas toujours dans l'ordre humain, de sa nature propre. En effet, le refrain fait éclater la révolte contre cette pesanteur du ronronnement intérieur grâce à cette énergie qui nous envahit. Nous découvrons l'âme, l'amour et la tendresse qui bouillonnent au sein de nous. Vivre sans puiser cette énergie dans notre coeur, c'est courir le risque de s'assécher comme "le fleuve qui s'enroule dans le creux du désert". Cette image rejoint l'idée du bout de l'impasse. L'être humain risque l'agonie comme "Le vent gémit" dans le dénuement moral "sur les sols sauvages" et dans le désert social. Nous risquons de finir dans l'indigence à proximité d'êtres chers, si ne nous faisons pas l'effort nécessaire d'aimer.

En conclusion, Ti Jack, tu t'insurges contre l'injustice du quotidien, contre cette idée prétendue naturelle de vivre paisiblement pour être heureux. Car au bout de l'impasse, l'homme transporte beaucoup de contrariétés et de frustrations. Il faut cesser de croire que rien ne cesse. Et l'élan de vie qui fonde notre liberté, repose sur un paradoxe. C'est l'indicible espoir que tout cela cesse un jour.

salut tijack tres heureuse de voir ce super texte vraiment bien pense et bien rime c est tres beau et j espere avec notre connaissance j aurais a apprendre beaucoup de toi tu es ce qu il faut dans la music kiss une admiratrice

super votre poème!! quand on le lit un sentiment nous traverse et sa fait chaud au coeur!!! et quand on a fini de le lire c'est super agréable!!! bonne continuation!!

bonjour ... je voulai juste dire ke j'aime beaucoup votre musique et vos textes.. ils sont tres beau voila je vous souhaite bien du succès!! aurevoir

Jack, L'inspiration, c'est comme le vent qui souffle et nous ignorons sa direction,mais nous pouvons constater sa présence par les branches qui bougent. Il en est ainsi de l'inspiration qui vient de Dieu, nous entreprenons;nous faisons des choses qui peuvent réussir ou avorter,mais nous regardons de manière limitée, avec le sentiment d'échec. Mais pour notre Seigneur ce que nous faisons est important, car c'est lui qui affine l'inspiration au travers des épreuves. Que Dieu te bénisse mon frère,qu'il t'accorde la réusssite et le succès dans toutes tes entreprises.Baisse pas les mains et continue! J.CHARLES.